lundi 26 juillet 2010

VERS LE SUD, ICI-BAS...




ICI-BAS

"Ici-bas tous les lilas meurent,
Tous les chants des oiseaux sont courts;
Je rêve aux étés qui demeurent
Toujours...

Ici-bas les lèvres effleurent
Sans rien laisser de leur velours;
Je rêve aux baisers qui demeurent
Toujours...

Ici-bas tous les hommes pleurent
Leurs amitiés ou leurs amours;
Je rêve aux couples qui demeurent
Toujours..."


René-François SULLY PRUDHOMME

2 commentaires:

St Loup a dit…

Très très beau! Je suis franchement touché.

Sébastien Paul Lucien a dit…

merci Saint-Loup, mais il faut remercier tonton marcel qui cite ce poème à la fin de Sodome et Gomorrhe 1 comme étant les vers favoris de la jeune camériste Céleste ( double littéraire d'Albaret). Proust trouve le poème très naïf mais touchant, c'était une poésie au lyrisme facile, surranné aussi, mise en musique par Gabriel Fauré et popularisée jusqu'au coeur des petites bonnes, pues ese romanticismo un poco curci es cosa de sirvientas ( y cosa mia tambien!)