lundi 26 octobre 2009

MOURIR D'AIMER



Dans la série je revois les vieux films de papa et grand -papa... "Mourir d'Aimer". Je pense avec émotion à feu Geneviève, ma prof de philo qui avait aussi épousé son élève et risqué la prison. C'était me raconta-t-elle la même année que cette Gabrielle dont le scénario est inspiré et dont la mort bouleversa les lecteurs de la chronique des faits divers de mon enfance.
Le film d'André Cayatte est un honnête travail qui se refuse au mélodrame et traite un peu trop cliniquement la question. Girardot semble avoir eu pour consigne " fais-en le minimum" et en effet le minimum chez Girardot c'est déjà immense. Moi j'attendais qu'on me parle un peu plus de passion et de transgression. Pas un essai de rationalisation sociale et légale du problème.
Aussi puis-je préférer le lyrisme débordant de la chanson d'Aznavour, une de ses meilleures. ( Qui a osé mentalement rajouter: après "Comme ils disent"?...)



Les parois de ma vie sont lisses
Je m'y accroche mais je glisse
Lentement vers ma destinée
Mourir d'aimer

Tandis que le monde me juge
Je ne vois pour moi qu'un refuge
Toute issue m'étant condamnée
Mourir d'aimer

Mourir d'aimer
De plein gré s'enfoncer dans la nuit
Payer l'amour au prix de sa vie
Pécher contre le corps mais non contre l'esprit

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