dimanche 25 octobre 2009

SIMONE, LA NOSTALGIE N'EST PLUS CE QU'ELLE ETAIT



Simone Signoret, un des visages les plus fascinants du cinéma de grand papa, " le cinéma français de qualité" aux admirables dialogues de Charles Spaak ou Prévert. J'ai aimé "Dédée d'Anvers" ce néo-réalisme un peu trop maquillé par la pseudo poésie des quais crapuleux et embrumés, la sous culture légendaire des marins, des macs et des prostituées au grand coeur.

La jolie Dédée au beau regard mélancolique échappera-t-elle à son destin de putain martyrisée?



Dans "Thérèse Raquin" jeune épouse mal mariée, elle succombe au charme d'un beau camionneur italien avec lequel elle pense aussi pouvoir échapper à son triste sort. Il faut croire que Simone avec cet air de tristesse inconsolable et cette grâce figée qui émane de ces traits est la figure parfaite de la femme blessée et prisonnière.



Admirons la force d'expression des visages des acteurs, face au drame: intensité, douleur, terreur...on est dans la passion jusqu'au cou.







Cette image rappelle quelle lectrice magnifique de "La voix humaine" de Cocteau fut la Signoret dans un enregistrement LP aujourd'hui hélas introuvable.

1 commentaire:

St Loup a dit…

Merci de cet hommage à notre unique Simonne Signoret!