Un dimanche d'hiver, il faut une voix chaude et une mélodie vaporeuse pour s'y glisser dedans comme dans une blanche baignoire. Blanche, chaleureuse, évaporée, la belle Melody Gardot est tout cela à la fois. Blonde comme Bardot, elle caresse comme Julie London et chatouille comme Blossom Dearie, sans parler de son accident de voiture à la Frida Kahlo qui la brisa à l'âge de 19 ans. Sur son lit d'hôpital ( ici commence la légende) la musicothérapie l'arrache à la souffrance et la pianiste jazzy qu'elle ne pouvait plus être, doit se tourner vers une guitare plus folk et bossa-nova.
Les trois albums qu'elle a écrits, composés et arrangés témoignent de ce talent et de cette grâce spéciale que l'on recherche en tout artiste. Raccrochée à la locomotive du label "Nouvelles voix féminines du jazz-lounge" elle rejoint la pléiade des Norah Jones, Diana Krall, Madeleine Peyroux (lesquelles ne m'ont jamais vraiment séduit au-delà d'un titre ou deux). Mais la Mélody, ce matin a quelque chose qui me séduit... Son titre "Our love is easy" est fait pour fondre comme une savonnette au fond du bain ( filons la métaphore!).
ttp://www.youtube.com/watch?v=lLSjZHshqj0&feature=related Et quand elle chante en français "Les étoiles " on se met à rêver à un album francophone complet, où elle reprendrait Moreau ou Bardot en version sweet jazzy... http://www.youtube.com/watch?v=SthisoeSjBM&feature=related
Voilà c'était pour partager un plaisir régressif et solitaire du dimanche matin, quand on a même pas de baignoire pour s'y engloutir un petit peu.
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