dimanche 30 août 2009
DONDE ESTA FERMINA?
Je découvre Valery Larbaud, "voyageur de première classe", vagabond chic à poursuivre avec plus de soin désormais. Son petit roman sur l'adolescence "Femina Marquez" narre avec délicatesse les passions collégiennes que la belle colombienne éponyme suscite malgré elle. Nostalgie d'une certaine manière d'être adolescent, de croire en son génie, de courir après ses désirs désespérément, de parler de gloire et d'amour...Fermina était tout cela et bien plus encore dans les allées du collège de Saint-AUgustin dont il ne reste que des ruines.
"Les heures de la nuit ont un aspect romanesque...Deux heures du matin est un aventurier qui s'enfonce dans l'inconnu.Et cet inconnu c'est trois heures du matin, le pôle nocturne, le continent mystérieux du temps. On en fait le tour; et si l'on croit l'avoir traversé jamais, on se trompe, car bientôt quatre heures du matin arrive sans que vous ayez surpris le secret de la nuit. et le petit jour strie déjà les volets de ses baguettes bleues paralléles."
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jeudi 27 août 2009
mercredi 26 août 2009
CAPTURES DE VISAGES
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dimanche 2 août 2009
GUIDONI CHANTE PREVERT
La rencontre de ces deux univers était inévitable. D'un côté le poète de "Paroles" si souvent mis en musique, Prévert et ses inventaires surréalistes, anarchistes, ses étranges fatras et coups de sang, de l'autre Guidoni, chanteur réaliste underground(!)virtuose de la chanson à textes qui explore les bas-fonds éclatants et les vertiges les plus obscurs... Le résultat prend la forme d'un CD et d'un récital voix et piano présenté pour quelques jours en Avignon.
Depuis vingt ans je n'avais pas eu le plaisir de voir Jean Guidoni sur scène. Celui que je considère comme le chanteur français vivant le plus intéressant vaut vraiment le détour. Il a la précision, l'intensité, le dramatisme et l'ironie qu'on attend d'un interprète des textes si forts et si subtils qui constituent son répertoire. Depuis le merveilleux "Crime passionnel" écrit avec le génial Pierre Philippe et Astor Piazzolla je le suis à la trace! Certaines de ses chansons tapissent mon parcours comme "Je marche dans les villes", "Les draps blancs", "Masque noir", "Marseille", "Y a un climat", "Putains" etc... Son timbre et son phrasé sont avec les années de plus en plus séduisants. Le voir jouer dans une salle de 80 personnes et à la fois une satisfaction pour la proximité ( et une injustice totale pour son talent qui mérite un Olympia!
Petit bonheur suppléméntaire, aller le saluer et discuter quelques minutes avec lui en aficionado "cholulo" que je suis parfois.
http://www.youtube.com/watch?v=7ZUPXOZ7gTg&feature=PlayList&p=588EAC47C6E30FD5&index=0&playnext=1
samedi 1 août 2009
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