un extrait volé du concert à Buenos-Aires
http://www.youtube.com/watch?v=jQxUH0wPUN8
Gal dans sa splendeur tropicaliste avec Tom Jobim au piano
un extrait volé du concert à Buenos-Aires
http://www.youtube.com/watch?v=jQxUH0wPUN8
Gal dans sa splendeur tropicaliste avec Tom Jobim au piano
Brassaï analyse avec soin les occurrences du thème photographique dans La recherche et en arrive à la conclusion que la plupart des grands moments dramatiques de la narration, tournent autour d’une photographie. Celle-ci catalyse la passion amoureuse comme c’est le cas pour les portraits de Gilberte, la duchesse de Guermantes ou Albertine, portraits que le narrateur brûle de posséder car ils immortalisent des êtres de rêves et alimentent son érotomanie mieux que les modèles vivants. Cette relation de fétichisme avec le support photographique trouve son sommet dans l’œuvre, avec la fameuse scène de Montjouvain qui révèle à quel point le sadisme et le voyeurisme sont des thèmes centraux de l’œuvre. Il est question dans cette scène située dans la première partie de l’œuvre « Du côté de chez Swann », de la fille du musicien Vinteuil qui reçoit chez elle sa maîtresse et s’adonne avec celle-ci à un jeu érotique. Pour atteindre l’extase, le rituel consiste à faire que sa compagne crache sur la photographie du père décédé, savamment disposée prés du sofa où elles s’ébattent. Scène indécente et terrible que le narrateur enfant observe par hasard et en cachette, devant la fenêtre de la chambre des filles, dans une position de voyeur absolu.
Cette pratique de voyeur sera ensuite une constante dans le récit : le narrateur observe, scrute, espionne avec indiscrétion et compulsion ses semblables qui sans le savoir prennent la pose devant lui pour l’éternité. Du voyeurisme à l’exhibitionnisme, le pas est vite franchi. Dans sa biographie sur Proust, Georges Painter raconte que celui-ci adorait exhiber à ses fréquentations les photographies de ses amies parmi les grandes dames parisiennes ou bien des membres de sa famille, et particulièrement parmi ses fréquentations, aux garçons du bordel pour homme d’Albert Cuzay ( le Jupien de La recherche) lesquels commentaient les photographies des êtres chers par des commentaires vulgaires et dégradants, répétant ainsi la scène de profanation de Montjouvain.
Une bulle de nostalgie pop et acidulée. Le premier album de Lio fut aussi le premier album que l'on m'offrit pour Noêl en 1980. J'avais huit ans et Lio à peine dix de plus mais qu'importe, une grande d'histoire d'amour commençait! Qu'est-ce qui m'avait conduit jusqu'à elle? Non pas le goût du banana split, plaisir exotique dont j'ignorais l'existence et le nom, mais plutôt ses mélodies dépressives comme "Amoureux solitaires" ou "Si belle et inutile" qui sont de la pure bijouterie musicale sertie par le talent du parolier Jacques Duvall. "La petite amazone" est aussi une ballade mystérieuse et sombre où les claviers synthétiques de la new-wawe française tissent une toile onirique où brillent des vers pleins de poésie suggestive. Je dirais même qu'une certaine philosophie esthétisante et désabusée, mais non exempte d'ironie et de pétillance, transpire de tout cet album qui a sûrement eu une grande influence sur le développement de ma personnalité...( cf. ce blog!)
Un moment magique trois mois avant sa mort, the cold song from Purcell
"Let me, let me, let me freeze again to death"
http://www.youtube.com/watch?v=3hGpjsgquqw&feature=related
Et le Nomi diva punk délirant! http://www.youtube.com/watch?v=uKYpepxGkyY
http://www.postedecoute.ca/catalogue/album/diane-dufresne-effusions
Et parmi ce qu'elle a fait de plus grandiose et de plus fou "Le parc Belmont"
http://www.youtube.com/watch?v=g4kZjwfnKTU