BANDE-ANNONCE : http://www.youtube.com/watch?v=8tCqSm4Phug&feature=related
dimanche 31 mai 2009
LE LISEUR
samedi 30 mai 2009
MUSIQUE CATHARTIQUE
vendredi 29 mai 2009
UNE EDUCATION LIBERTINE, UN ROMAN FLEUVE
Cet itinéraire façon Bel-Ami homosexuel donne à ce brillant auteur l'occasion de déployer une débauche d'effets de styles et de morceaux de bravoure descriptifs qui stupéfient puis fatiguent. L'excès de zèle et la surcharge sont souvent les défauts des premiers romans, certes, mais ici on sent une complaisance et une insistance un peu sadique ( le marquis n'est jamais très loin!) dans la surenchère de détails sordides, organiques, sensoriels et scatologiques... A la manière de Suskind et de son "Parfum" , del Amo prend plaisir à tout disséquer et à recomposer la moindre note olfactive d'un Paris empuanti par toutes sortes de remugles. Cette rage de nous innonder de sensations fortes et de saturer les pages d'odeurs pestilentielles et de contacts crus et brutaux, explose dans les descriptions-tunnels consacrées à la morgue où les cadavres pourrissent, aux abattoirs où la viande saigne, à la place de Grève où les éxécutions rassemblent des foules avides de violence, au lit de la Seine qui charrient des corps de suicidés... Ces passages semblent parfois relever de l'exercice pour virtuose littéraire qu'est incontestablement del Amo, mais ils lassent immanquablement. Il ya un plaisir sombre et régressif à écrire ces pages-là, mais pas à les subir. Je préfère quand l'auteur nous offre une scène sexuelle où son art devient plus impulsif, plus direct et il y en a quelques -unes, notamment avec ce double de Valmont et Vautrin qu'est le comte Etienne de V, ou avec le jeune palefrenier pris d'assaut, qui valent la relecture!
Gaspard Ulliel serait parfait dans le rôle du Gaspard del Amo
A découvrir une petite interview de l'auteur aux yeux fascinants qui a , belle surprise, un amusant accent languedocien!
mardi 26 mai 2009
samedi 23 mai 2009
LA VOIX ROYALE
UN SAINT-SEBASTIEN VAUDOUISANT
http://www.youtube.com/watch?v=2ePWK0qfisE&feature=featured
lundi 18 mai 2009
ARACHNOPHILIE
dimanche 17 mai 2009
PRINCESSES POP DISPARUES
Les années 8o dont tous les trentenaires sont absurdement nostalgiques, m'ont surtout séduit pour leurs sonorités synthétiques, alors que l'on découvrait la musique électro à force de bidouillages sur claviers et boîte à rythmes. Ces sons métalliques, lasérisées, sortis d'ordinateurs première gamme ont à mes oreilles des accents juvéniles, ludiques qui sont en rapport direct avec cette étape de ma vie musicale. Lorsqu'ils sont mariés à des mélodies faciles et des strophes bien rimées parsemées de trouvailles métaphoriques, je craque! Et si en plus une égérie glamour ou inquiétante les chantonne avec un look underground à faire frémir ( de désir, de peur ou de ridicule!) alors on atteint vite l'extase sur l'échelle sismique de la pop music. Grâce au trésor inépuisable qu'est Youtube on peut remettre des visages et des images sur ces airs qui ont traversé de manière fulgurante les ondes de la FM. Des vidéo-clips pleins de fraîcheur et d'invention fait avec trois francs six sous viennent nous rafraîchir la mémoire et ressucite une adolescence , édulcorée et MTVisée, que pour rien au monde cependant on ne voudrait retrouver! A suivre une sélection de divas pop toutes éphémères, certaines clinquantes, d'autres obscures, toutes fascinantes.
Honneur aux francophones:
Jeanne Mas fut l'idole de mes 13 ans avant que je ne découvre Barbara dont elle était le brouillon glam-punk vite périmé et consummé dans le mauvais goût incompréhensible de la suite de sa carrière. Il n'y eut qu'une toute première et dernière fois pour aimer cette figure si déjantée et si variétoche, qui a fourni cependant des chansons magnifiques cachées dans ses deux premiers LP. Elle chantait cette semaine à l'Olympia, blonde! (trahison capillaire impardonnable) et reprenait son lassant "En rouge et noir" alors que la décristallisation stendhalienne a eu lieu depuis fort longtemps! Qu'importe, écoutez l'introuvable face B de "Toute première fois" le magnifique "Viens" que le barbarophile Matthieu Rosaz reprend superbement en version piano.
http://www.youtube.com/watch?v=mmh-zo-upn0
Mais le chef d'oeuvre de Jeanne Mas c'est la chanson de Musumara "Suspens" dont le thème au piano est d'une mélancolie obsédante et les paroles d'un dramatisme imparable. Je découvre le clip simplissime et très réussi où Jeanne conduit une décapotable dans la nuit romaine, très dolce vita eigthies. Laissez-vous séduire, tout comme le fut André Téchiné qui inclut cette chanson à son beau film sombre "Le lieu du crime" pour en faire le thème du personnage incarné par Deneuve.
http://www.youtube.com/watch?v=OxAQYdtZcN4
"A peine 21 ans" c'était le titre du bel album de Jil Caplan, look de Gavroche au féminin, voix à la Vartan, mélodies géniales de Jay Alansky, elle avait tout pour plaire et devenir "La charmeuse de serpents" qu'on a connue. Son succès "Nathalie Wood" rogne sur 1990, mais toute la "quintessence" des eighties y est : refrain attrape-coeur, arrangements synthétisés et imagerie pop garantie. la belle Jil continue une jolie carrière plus discrète mais ses fans de la première heure sont toujours là, (comme pour la plupart des princesses pops en disgrâce) !
http://www.youtube.com/watch?v=iQfiYBUnx3g&feature=related
Je ne parlerai pas ( formule de préterition) de l'îcone absolue (conne absolue, qui a osé?) Lio à laquelle j'ai déjà consacré un post , mais question de protocole, une photo et un lien s'impose pour l'Infante de la pop, survivante de tout, éternelle et nouvelle star du petit écran, quand on a la grâce et le cran et que sa vie est plus rocambolesque encore que ses chansons, on ne compte jamais pour une prune. Regardez ce clip "Sage comme une image" et comprenez la fraîcheur perdue et naïve de la musique populaire des années 80.
http://www.youtube.com/watch?v=WuS1lKnkUWo
Evoquer Lio me conduit à nommer sa suivante (aïe!), Elli Medeiros, consacrée par Daho, ressuciteur de vieilles gloires, comme la fondatrice du mouvement punk parisien. Cette belle émigrée Uruguayenne qui flirte aussi avec le cinéma d'Assayas ou Gaël Morel, est avant tout pour moi la craquante vocaliste du duo Elli et Jacno dont les rengaines hyper synthétiques comme "Le téléphone" ou "Main dans la main" ont bercé mes dix ans. Je vous laisse admirer le déhanchement fatal et dangereux de la belle en jambes Medeiros. Quelle bégueule irrésistible! J'ai eu l'avantage de l'applaudir et la saluer l'an dernier dans un festival de Buenos-Aires où elle se produisait en rockeuse reliftée et sur-cocainée sur des airs de néo-punk et reggae-rap qui étaient loin de la starlette exotique de "A bailar calypso". Enfin une vraie dingue de 50 balais qui envoie voler la poussière!
http://www.youtube.com/watch?v=Fq_7dbaQ4QA&feature=related
Dans la droite ligne des météores propulsés dans l'oubli, je me souviens de la belge Jo Lemaire, charismatique figure de la scène new-wawe electro de Bruxelles au début des années 80 et qui avec son allure de dandy androgyne et sa voix gutturale à la Annie Lenox chantait un hymne noctambule qui trotte encore dans ma tête " La nuit te ressemble". La rythmique et les arrangements sont purement artificiels, ce qui marié à des vers saturniens crée une petite musique à la Verlaine, un peu fade mais qui s'insinue facilement en vous.
http://www.youtube.com/watch?v=vU7pQ-O--Os&feature=related
Mais la plus diva underground de toutes c'est la belle et grande Sapho, la première à faire du Raï et de l'électro arabisante avant tous, la seule " punk, rockeuse, new-wawe, world music, poétesse et chanteuse néo-réaliste" entre toutes, maintenue dans un clair-obscur médiatique car trop originale, trop bizarre, trop ethnique, trop inquiètante avec ce nom auréolé de lesbianisme et cette aura de beauté baudelairienne sortie du ghetto oriental. Sapho grande passion de mes 15 ans avec laquelle je finis par danser sur scène dans une MJC du Vaucluse, à la fin d'un récital où j'avais traîné mes parents! (et j'avais même ramassé en vrai fétichiste une "invisible" tombée de la chevelure moutonnant jusqu'à l'encolure de la très chère, la très belle, la très chantante Sapho!!)
http://www.youtube.com/watch?v=L44wN7rszNM&feature=related
Le lien video est pourri mais la chanson "Carmel" est une des plus fortes, des plus entraînantes, et Sapho est dans un état de transe télévisuelle hallucinant avec ses effets de cape et sa frange peroxydée! Impayable! Ce genre de folie est exactement ce que je demande à une artise de variété. La femme absolument anti-naturelle et explosive sortie des fleurs du mal post-punk!Elle explique tout cela dans l'interview qui suit, cette extravagante impossible à banaliser!
http://www.youtube.com/watch?v=Lxl9W0C01WA&feature=related
Où êtes-vous princesses pop?
Enfuies comme l' adolescence?
Vous êtes reines mais au top
de cinquante ans d'extravagance.
vendredi 15 mai 2009
VILLA MUY MALA
mardi 12 mai 2009
PLURIELLE DOMBASLE
Tout récemment Arielle s'est alliée à Philipe Katerine et au pianiste hype Gonzales pour réaliser un album-ovni "Glamour à mort" dont je n'ai pu écouter que quelques titres. La première impression est que, fidèle à elle-même, la Dombasle nous envoie dans les oreilles un peu tout et n'importe quoi. Le titre phare "Extra" est une mélodie pop déjantée qui peut séduire et lasser aussi vite. La folie Katerine me semble un tour d'illusion, un jeu plus "insincère" que la folie de Dombasle qui chez elle est authentique et innée. Arielle c'est du vrai, c'est du chiqué pur jus, c'est du chichi-pompon de qualité, c'est du Tout -en -toc qui tient la route...
lundi 11 mai 2009
LE PASSE DEFINI A FLORIANOPOLIS
lundi 4 mai 2009
DALIDESQUE: LES PERLES RARES!
http://www.youtube.com/watch?v=AgpWlfguRpI&feature=related
Le voisinage de Dalida avec William Blake sur ce blog me paraît plus le fruit d'un hasard objectif que de mon éclectisme: mystiques, illuminés et tournés en ridicule, ils l'étaient chacun "A [leur] manière" non? A méditer!