Une Naples en hiver, mouillée, mélancolique...
Une Naples aux odeurs de lessive et d'écume embrumée.
Une Naples dorée dans la gangue des siècles, au baroque vermoulu.
Une Naples de misère croulant sous le luxe des cultes accumulés.
Une Naples canaille, dévergondée, aux éruptions charnelles.
Et son théâtre funèbre aux rideaux accrochés
comme des linceuls à ses fenêtres borgnes.
Une Naples entre mille, où il faudra retourner.
