"Corps, souviens-toi, non seulement de combien tu fus aimé,
non pas seulement des lits où tu t'étendis,
mais aussi de ces désirs qui pour toi
brillaient dans les yeux visiblement,
et tremblaient dans la voix ― et que quelque
obstacle fortuit rendit vains.
non pas seulement des lits où tu t'étendis,
mais aussi de ces désirs qui pour toi
brillaient dans les yeux visiblement,
et tremblaient dans la voix ― et que quelque
obstacle fortuit rendit vains.
Maintenant que tout cela plonge dans le passé,
il semble presque qu'à ces désirs
tu te sois donné. Comme ils brillaient
souviens-toi, dans les yeux qui te regardaient,
comme ils tremblaient dans la voix, pour toi ;
il semble presque qu'à ces désirs
tu te sois donné. Comme ils brillaient
souviens-toi, dans les yeux qui te regardaient,
comme ils tremblaient dans la voix, pour toi ;
souviens-toi, corps."
CONSTANTIN CAVAFY
3 commentaires:
Enhorabuena Sébastien, tu blog es magnífico. Me he apuntado como seguidora y lo recomendaré en el mío. Respecto a estos maravillosos retratos de El Fayum, no sé si tuviste oportunidad de verlos este verano en el Museo Arqueológico de Madrid. Son realmente extraordinarios. Te visitaré a menudo. Un abrazo bloguero
Ces peintures me fascinent autant que m'effrayer, leurs yeux sont si inquiétant.
Gracias Javier! gracias Sol por tu visitas y tus palabras en mis blogs! No vi la muestra de Madrid, vivo en Buenos-Aires y soy frances. Un gusto compartir nuestros links, puse el de tu blog en mi roll-blog y no dejare de visitarlo, hay tantas cosas inspirantes! estamos en contacto, abrazo!
Sébastien PL
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