Difficile d'échapper à ce cyclone glamour qu'est Lana del Rey, après quelques résistances, je me laisse emporter par la déferlante et je rends grâce... Dans quelques semaines, je retrouverai mes esprits et prétexterai que ce ne fut qu'une tocade, un coup de folie, un abandon passager, un exquis guilty pleasure de saison, il y en a finalement si peu!
Il faut dire que cette minette américaine est un pur produit de consommation musicale, conçue selon des critères de séduction infaillible, une bombe programmée pour être irrésistible et donner du plaisir. Jugeons plutôt: un physique exceptionnel sorti de la fabrique hollywoodienne, un look glamour à mort, chic avec ce qu'il faut de trash, un nom exotique élaboré par un ordinateur, une voix très vite identifiable aux belles modulations, à la fois rauque et suavement teen, des video clips sensuels et arty qui jouent pèle-mêle avec toute l'imagerie cool du mauvais rêve californien.
Et un album "Born to die" aux mélodies immédiatement entêtantes, hyper léchées quant aux programmations-orchestrations, un bijou pop qui nous amène chez David Lynch, dans un univers décadent, langoureux, romantique et "terriblement contemporain" comme on dit en se croyant soi-même "terriblement contemporain".
Heureusement il semble que la jolie Lana ( de son vrai nom Elizabeth) ait un réel petit talent sous cette cosmétique fashion, en témoignent certains show-case où elle chantonne en direct avec des arrangements minimaux au piano ou aux violons et le charme opère sans anesthésie. Bref elle est un objet agaçant de séduction, peut-être "née pour mourir" très vite, pour être consommée aussi voracement et orgasmiquement qu'un paquet de chips ou un cocktail de liqueurs fruitées, un après-midi d'été au bord d'une piscine turquoise de Los Angeles.
1 commentaire:
Como moscas, sí de esa manera ha caído la gente rendida ante Lana del Rey. Nadie sabe si tendrá continuidad, ella misma dice que se retira, pero ahí está en la cresta de la ola.
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