vendredi 11 septembre 2009
TREAT THAT GAGA LIKE A LADY
La vague électro-pop qui nous inonde après une décennie de hip-hop et RNB insupportables, nous ramène avec une vraie jouissance régressive à des icônes dignes de la new-wawe des eigthies. Parmi les divines surprises que peuvent être une Beth Diddo from the Gossip, ou une La roux, il faut célébrer depuis plus d'un an l'irruption d'une nouvelle étoile pop qui fait de l'ombre à toutes, Ladygaga.
Cette Wannabee Madonna a aujourd'hui enterré la quinquagénaire industrielle en revisitant avec génie ( et une armada de folles hyper hype)tous les clichés de la material girl et pop star dernier cri. Imaginez la fille cachée de Yasser Arafat et Donatella Versace, ou de Klaus Nomi et Lova Moor, et vous avez une idée approximative de ce qu'est Ladygaga.
Ses tubes, une daube electro-ska-pop-dance irrésistible, déclinent toute la thématique de The Fame,titre de son album concept: argent facile, fashion style, paparazzi, jeux sexuels et dance untill you die, bref un idéal de vie pour jeune gay ecervelé de 15 ans ( qui sommeille en chacun de nous n'est-ce pas?).
Avec plus qu'il ne faut de vulgarité, de porno chic, de bisexualité cultivée, et de scandales vestimentaires, Ladygaga joue les performeuses ultra-tendances à chacun de ses concerts. Voilà la folie glamour et l'arrogance pailletée que l'on exige d'une star éphémère. Certes c'est un pur produit hystérique de l'industrie fashion mais avec un vrai talent de compositrice de tubes et une belle voix bien balancée.
Chorégraphies de pétasses?allures de garce nouvelle riche? oui! mais au dix-huitième degré, dans un show de parodie totale! Elle durera le temps de trois albums et d'un best of mais elle laissera l'inaliénable souvenir d'une reine folle comme le furent Grace Jones et Nina Hagen.
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