Les étoiles hollywoodiennes s'éteignent une à une. Celle de Farley Granger brillait avec discrétion depuis quelques années mais on captait encore l'éclat de sa lumière lointaine à travers les films de Hitchcock ou Visconti où il s'illustra. Son physique de beau brun lui valut des rôles de séducteur élégant et ambigu, débordant d'une sensualité obscure et parfois perverse.
C'est dans ce chef d'oeuvre qu'est "La corde" ou "Rope" du père Alfred que Granger donne la pleine mesure de sa personnalité trouble et de son art de suggérer d'obscures inquiétudes sous un visage d'ange. On a déjà tout dit et analysé sur ce film magistral, tourné en 9 plans séquences où l'art du crime et de la dissimulation devient une métaphore de la sexualité cachée et refourguée au placard entre garçons anglo-saxons. Chaque plan et chaque réplique sont des exercices de haute virtuosité dans le double-sens et l'ironie. Je renvoie les plus curieux à l'excellente analyse de Clément Graminies sur ce lien :
On se contentera ici du souvenir du beau visage lumineux ou tourmenté de Farley dans ses heures de gloire.
Je garde une particulière tendresse pour son interprétation vénéneuse du beau salopard qu'était cet officier autrichien faisant perdre la tête à la Comtesse Alida Valli dans le flamboyant SENSO de Visconti, qui avait l'oeil pour dénicher les jeunes premiers.
C'est dans ce chef d'oeuvre qu'est "La corde" ou "Rope" du père Alfred que Granger donne la pleine mesure de sa personnalité trouble et de son art de suggérer d'obscures inquiétudes sous un visage d'ange. On a déjà tout dit et analysé sur ce film magistral, tourné en 9 plans séquences où l'art du crime et de la dissimulation devient une métaphore de la sexualité cachée et refourguée au placard entre garçons anglo-saxons. Chaque plan et chaque réplique sont des exercices de haute virtuosité dans le double-sens et l'ironie. Je renvoie les plus curieux à l'excellente analyse de Clément Graminies sur ce lien :
On se contentera ici du souvenir du beau visage lumineux ou tourmenté de Farley dans ses heures de gloire.
Je garde une particulière tendresse pour son interprétation vénéneuse du beau salopard qu'était cet officier autrichien faisant perdre la tête à la Comtesse Alida Valli dans le flamboyant SENSO de Visconti, qui avait l'oeil pour dénicher les jeunes premiers.
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