dimanche 26 juin 2011

CONTRE L'ENNUI: L'ECLECTISME!


JOAQUIN SOROLLA y BATISTA from MELANGE d'Arrakis

Dans un désert d'ennui hivernal et existentiel, il faut savoir trouver des oasis. Quelques mirages et divertissements comme dirait le vieux cher Blaise Pascal. Alors dans un désordre de brocante où l'on trouve le pire et le meilleur, voici l'inventaire de mes sorties, lectures, visions de la semaine.
"TRAS EL CRISTAL" Agustín Villaronga, un film terriblement sordide et sombre où se mêlent l'histoire d'un nazi tortureur d'enfants et d'un ange infirmier au beau visage pasolinien.









Un concert que j'ai fui au bout de 30 minutes, celui de Mademoiselle K au look de punk inoffensive et à la voix inaudible.





Les plaisirs d'un défilé de mode alternative de la marque BAMBOLEIRO avec des mannequins masculins que j'ai eu pour certains l'avantage de photographier.( et qui n'ont qu'à bien se tenir pour d'autres découverts à cette occasion!)



Grand moment de poésie théâtrale avec "Voyageurs immobiles" du théâtre d'objets et de marionnettes de Philippe GENTY présent avec le théâtre du Rond-Point à Buenos-Aires. Magnifique travail d'invention, de jeu avec les éléménts les plus simples, papier kraft et plastique et de direction de troupe. Un vrai voyage comme rarement le théâtre en permet.




Autre travail d'acteurs exceptionnel, celui de Joaquin Furriel et Rodrigo de la Serna dans "Lluvia constante", pièce de Broadway entre "Starsky et Hutch" et drame shakespearien version light! Grand succès public et critique de la saison à Buenos-Aires.






Chaque année Alfredo Arias vient présenter un travail, pièce achevée ou théâtre lu avec la crème des comédiens locaux. Son choix s'est porté sur le récit de Marie Darieussecq "Truisme" devenu par les hasards de la traduction "Chanchada/ Cochonnerie" et par les limites de la production une lecture jouée. Cette fable constituée de longs monologues-récits en dit long sur la répresentation ordinairement dégradée et l'animalisation du corps féminin dans une société " dépourvue de pitié". Toutes les cochonneries une fois permises, la satire devient féroce et le malaise nous fait naviguer entre le rire, le dégoût et la réflexion critique. Comme dirait un ami proche à qui j'ai fait subir la représentation (qui moi m'a emballé!): " Est-ce de l'art ou du cochon?"...

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