Danseur, chorégraphe, acteur... Carlos Casella a un éventail de talents très haut en couleurs. Mais c'est en tant que chanteur qu'il faut le découvrir car c'est sur le territoire de la chanson qu'il me semble le plus apte à fusionner ses multiples dons: il interprète, danse, joue, séduit comme personne!
A quelques rares exceptions, je n'aime pas les hommes qui chantent. Mais la voix de Casella abolit tous mes préjugés. Limpide, chaude, cuivrée, sensuelle, elle s'impose aussitôt à l'audience et sait émettre des vibrations particulières qui imposent le silence et l'empathie.
Avec son recital "Babooshka" Casella offre un répertoire de chansons pour femmes que selon la formule de Piaf (commentant le "Ne me quitte pas" de Brel) :" un homme ne devrait pas chanter". Hors ce sont tous les genres de chansons qui me plaisent: boleros passionnels, coplas extravangantes, ritournelles italiennes sirupeuses et joviales, succès anglo-saxons mélodiques et pop latina estilo Gloria Trevi!
Il faut entendre les covers que Casella ose faire de Kate Bush, Björk ou encore du "Toxic" de Britney Spears magistralement revisité. Servi par une formation musicale raffinée et impeccable qui le suit à la baguette, le chanteur au look de latin lover impose son charisme, son ironie, son savoir-faire, sa grâce.
Il me rappelle du reste, les seuls artistes masculins qui m'ont subjugué sur scène : Jean Guidoni, Ney Matogrosso, Caetano Veloso. Il y a enfin un chanteur que j'aime à Buenos-Aires et pas des moindres.
http://www.youtube.com/watch?v=9ZTS-Oehu5A&feature=related
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