François Sagat serait-il la Kiki de Montparnasse des années 2000? Il inspire aujourd'hui des artistes photographes, vidéastes, plasticiens... Il est érigé comme icone d'une culture visuelle qui s'abreuve au fleuve StyXXX de la pornographie universelle et puise au fonds des cercles du mauvais-goûts de nos intincts de base (chair à dévorer, corps à jouir et à détruire mécaniquement) une inspiration qui fait fusionner le trash et le chic sans complexe.
Ce garçon au visage d'enfant triste tel que Christophe Honoré a su le révéler, et au corps fabriqué et déformé par moultes pratiques aussi narcissiques que masochistes, est un bel objet de consommation début de siècle. Condamné à une obsolence imminente, il finira très mal et laissera à quelques vieux fétichistes mélancoliques, le souvenir de sa carcasse reluisante et d'un visage dévoré par sa propre image.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire