"Ne prenez pas un amoureux étranger. S'il vous quitte, chaque fois que vous entendrez sa langue, par surprise, vous recevrez un coup au coeur. Un compatriote est moins malfaisant, à cause de la neutralité de la langue commune, qu'on ne remarque pas plus qu'une brise. Une langue maternelle, c'est du vent. Elle permet d'éviter d'éprouver en permanence : on en mourrait d'épuisement."
Encyclopédie capricieuse du tout et du rien
CHARLES DANTZIG
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