La dernière étoile du cinéma mondial vient de s'éteindre. Liz Taylor alliait la beauté pure à un art de l'autodestruction qui en fit une icone du romantisme hollywoodien. Actrice aussi scintillante et tranchante qu'un diamant, elle est aussi éternelle que ces joyaux qu'elle aimait tant.
Inoubliable dans "Une place au soleil", "Soudain l'été dernier", "Une chatte sur un toit brûlant", "Qui a peur de Virginia Woolf?" et bien d'autres encore, elle incarne un destin d'actrice fulgurant, fait de triomphes et de douleurs, de scandales et de glamour, d'excès en tous genres qui la placent d'emblée très haut dans le panthéon des héroïnes tragiques du cinéma.
Quand on naît avec un pareil regard on ne peut que s'attirer les foudres de la gloire, et visiter ses climax et ses abîmes. Liz ou une certaine idée du vertige.
1 commentaire:
Lu et approuvé votre hommage étincelant et lucide ; là où elle s'est présentée, après sa mort, elle aura dit simplement : « J'avoue que j'ai vécu. ».
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