vendredi 6 novembre 2009

MISS ARGENTINA



Quand on vit en Argentine on est sensé lire ou relire ses classiques : Borges, Cortazar, Puig... pourquoi pas? Mais Quino sans aucun doute et sa géniale Mafalda. Cette petite fille et son globe terrestre qu'elle interroge avec cette ingénuité de l'enfance a justement fait le tour du globe sur les ailes de la renommée. On a tous appris à parler en espagnol en lisant ses aventures domestiques. Lire jour après jour et sur le terrain,en langue vernaculaire le volume immense TODA MAFALDA qui couvre l'intégralité de l'oeuvre mafaldesque est une série de bonheurs furtifs qu'on voudrait renouveler à l'infini.



Outre la force de l'ironie politique qui l'a rendue célèbre, c'est la tendresse et la finesse d'observation qui a retenu mon attention dans chaque vignette.L'invention éclate à chaque trait, l'humour et le jeu dans chaque réplique et on ne finira jamais de savourer la pertinence de l'analyse psychologique et même la dimension philosophique que QUINO distille dans les bons mots et les grimacesdela chiquita y su banda de amigos.
Mafalda rend plus intelligent, plus tendre, plus exigeant, plus naïf, plus lucide, plus révolté, plus sage... en un mot Mafalda rend plus enfant.

1 commentaire:

Philippe a dit…

Plus enfants, peut-être, plus adultes, sûrement. Le bon sens de Mafalda emprunte souvent à la maturité, à celle à laquelle nous devrions parvenir du moins.